Entropie | Fabien Mery-Alpa

Pourrais-je m’arrêter, enfin venue la mort-
Dormir comme en été sans crainte de l’ennui
Courir ! être énergie ! je suis tant las de lui,
Ce succès ennemi qui épuise mon corps.

Il me faut tant vivre car l’esprit parfois fort
Veut briser le givre que m’apporte la nuit ;
Le matin est souffrance évanescence enfuie,
Je regrette la danse et l’enfance d’alors.

Ô ma sérénité ! apprend moi le bonheur
Dans la sobriété du mouvement des fleurs ;
Apprend moi la passion, le don de temps à rien !

L’énergie pour action vers un but inconnu,
Un caillou dans l’espace et nos rêves dessus,
Et si rien ne se passe, admettons : c’était bien.